Le livret A et les autres comptes épargne sont-ils imposables?

Les Français aiment placer leur argent sur des comptes sans risques, que ce soit leur compte courant ou des livrets épargne. Si le compte courant ne permet pas d’obtenir d’intérêt, ce n’est pas le cas des livrets d’épargne et c’est pourquoi ils sont tant appréciés des épargnants. Mais une question se pose, les intérêts obtenus sur un compte épargne sont-ils imposables ? Le livret A est-il imposable ? Petit tour d’horizon pour vous aider à comprendre les questions fiscales autour des livrets épargne.

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Le livret A est-il imposable?

Le livret A, tout comme le livret de développement durable et solidaire (LDDS), est un livret épargne réglementé par l’Etat. C’est l’Etat qui en fixe les plafonds minimum et maximum mais aussi le taux d’intérêt. D’un point de vue fiscal, le compte est sans frais et les intérêts versés sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Pourtant, les livrets épargne perdent en attractivité, comment est-ce possible ? Comme nous vous expliquions, l’Etat réglemente ces livrets en fixant notamment le taux d’intérêt. Depuis 2015, ce taux est inférieur au taux de l’inflation. Si le livret A est exonéré d’impôt, il ne permet plus d’accumuler rapidement des intérêts, d’où sa perte d’attractivité. Mais qu’en est-il d’un point de vue fiscal des autres livrets épargne?

Les comptes épargne non réglementés par l’Etat sont-ils imposables?

Les livrets qui ne sont pas réglementés par l’Etat le sont par des banques qui proposent elles-mêmes leurs propres livrets d’épargne. Elles en décident les plafonds minimum et maximum et, bien évidemment, le taux d’intérêt. Ils sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux cotisations sociales : ces comptes épargne sont donc imposables. On parle dès lors de prélèvement forfaitaire unique. Lors des versements des intérêts, la banque prélève en même temps la part de cotisations sociales (17,2 %) et la part fiscale (12,8 %), soit un total de 30 % des intérêts bruts, et reverse le tout au Trésor Public. Les taux d’intérêts de ces livrets épargnes « privés » ne sont pas forcément plus élevés que ceux des livrets réglementés par l’Etat, la question de la fiscalité rabat les cartes et il est important de comparer les intérêts nets perçus. Certains préfèrent se tourner vers l’étranger où les offres peuvent être plus intéressantes.

La fiscalité est-elle la même à l’étrange?

Le concept de Raisin est simple : grâce à un réseau de banques partenaires présentes un peu partout sur le continent, vous pouvez ouvrir un livret épargne ou un compte à terme afin de profiter de taux d’intérêts plus intéressants. Mais qu’en est-il de la question de la fiscalité. Il faut savoir que le système fiscal n’est pas harmonisé au niveau européen. Chaque pays possède donc son propre système fiscal. Si les comptes épargne sont imposables à l’étranger, la situation peut complètement varier d’un pays à l’autre. Vous trouverez sur notre site, les informations concernant ces questions selon les pays d’appartenance de nos banques partenaires. Raisin vous accompagnera dans les démarches afin que vous soyez parfaitement en règle d’un point de vue fiscal. Il est aussi très important de déclarer les comptes ouverts à l’étranger auprès des autorités françaises.

Le livret A n’est pas imposable, tout comme les autres livrets réglementés par l’Etat. Néanmoins, ils perdent en attractivité, à cause de leur faible taux d’intérêt. Du côté des livrets réglementés par les banques, les taux peuvent être plus élevés, mais ils sont imposables à hauteur de 30 % sur les intérêts bruts. Alors la solution se trouve peut-être à l’étranger. Néanmoins, faites attention : la fiscalité peut totalement varier d’un pays à l’autre, alors renseignez-vous bien avant de prendre une décision et comparez bien les intérêts nets perçus dans tous les cas de figure.